Les contraintes représentent les efforts de cohésion dans un solide qui permettent à la matière à résister aux sollicitations.
Les contraintes sont issues d'interaction entre des petites parties de la matière (cristaux, molecules ... etc ...).
L'équivalent de la contrainte pour un fluide parfait est la pression.
Soit un corps sollicité par un ensemble d'actions mécaniques
et en équilibre dans un référentiel. Toute partie de
est en équilibre.
Si on coupe par un plan cd mormale
passant par le point P, les deux parties
située
du côté de la normale et
située du côté opposé,
sont en équilibre.
est en équilibre sous l'effet:
Le vecteur contrainte est homogène à un effort par unité de surface ou une pression, il s'exprime en Pascals.
Il existe aussi des unités plus exotiques:
L'emploi de ces unités est vivement déconseillé.
Si en un point P on effectue deux plans de coupure de normales
et
, on obtient deux vecteurs contraintes
et
qui sont à priori différents.
En deux points P et Q d'un même plan de coupure de normale
on obtient deux vecteurs contraintes
et
qui sont à priori différents.
Le torseur résultant des actions de sur
pour
un plan de coupure
de normale
est
:
Le vecteur contrainte se décompose en une contrainte normale
et une contrainte tangentielle
On peut écrire:
Dans ce cas les contraintes normales et tangentielles sont des nombres.
Soit
une base (orthonormée directe tant qu'à faire), on nomme les projections
des vecteurs contraintes de la manière suivante:
Soit
, l'application définie
au point P qui à une normale
associe
le vecteur des contraintes
.
est une application linéaire
représenté par une matrice dans la base
:
On montre que
est symétrique
(
), elle est donc diagonalisable.
Les valeurs propres de
sont
les contraintes principales, les vecteurs propres forment le repère
principal des contraintes.